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 Senkou no Night Raid

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subaru64
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Senk� no Night Raid - Senkou no Night Raid Empty
MessageSujet: Senkou no Night Raid   Senk� no Night Raid - Senkou no Night Raid Icon_minitimeDim 11 Avr - 4:08

Le prochain projet d'Anime no Chikara

Après So-Ra-No-Wo-To (ソ・ラ・ノ・ヲ・ト), le studio A-1 Pictures présente son nouveau projet attendu pour la case Anime no Chikara (アニメノチカラ) de TV Tokyo : Senkou no Night Raid (閃光のナイトレイド).

Senk� no Night Raid - Senkou no Night Raid Senkou-no-night-raid-2

La collaboration entre Aniplex (アニプレックス) et la chaîne de télévision TV Tokyo (テレビ東京) révélée en août dernier avait réuni trois réalisateurs du studio A-1 Pictures - filiale d'Aniplex - pour mener trois projets distincts. Ces séries seraient produites en vue d'une diffusion sur une nouvelle programmation baptisée Anime no Chikara (アニメノチカラ), qui prendra place dans la nuit de lundi à mardi en 2010. Si So-Ra-No-Wo-To (ソ・ラ・ノ・ヲ・ト) de Mamoru KANBE (神戸守) approche désormais à grands pas, Aniplex avait aussi révélé deux autres projets parmi lesquels Zaidan-houjin Occult Designer Gakuin (財団法人オカルトデザイナー学院) de Hiroyuki KITAKUBO (北久保弘之), à qui l'on doit Blood The Last Vampire.

Mais ce n'est pas ce dernier projet qui est à l'honneur aujourd'hui. C'est en effet Senkou no Night Raid (閃光のナイトレイド) qui vient de se dévoiler un peu plus à travers notamment un site officiel et une présentation à la presse. Conduite par le réalisateur de Persona -trinity soul- (ペルソナ トリニティ・ソウル), Jun MATSUMOTO (松本淳), cette histoire d'espionnage nous plonge dans le Shanghai des années 30.

« 1931. Shanghai. L'armée japonaise n'a cessé de s'étendre sur le continent via les guerres sino-japonaise, russo-japonaise et la première guerre mondiale. L'officine d'espionnage Sakurai y sévissait. Derrière de nombreux événements, des hommes aux capacités extraordinaires menaient une guerre secrète dont les actes allaient bientôt éclater au grand jour. »

C'est le scénariste d'Hokkaido Shinsuke ÔNISHI (大西信介) qui a composé l'histoire de cette nouvelle aventure qui nous est contée. Après avoir fait ses débuts avec Keiichi HASEGAWA (長谷川 圭一) sur le tokasatsu Ultraman Tiga (ウルトラマンティガ), il avait poursuivit sa route sur le même type de programme, participant de temps à autres à des productions animées tels qu'Innocent Venus du studio Brains Base (ブレインズ・ベース) mais aussi, Persona du studio A-1 Pictures présidé par Hideo KATSUMATA (勝股英夫).

Il revisite ici les intrigues d'un Shanghai bouillonnant entre guerre civile, triades mandatées par le gouvernement et concessions étrangères fourmillant d'espions. On suit les péripéties d'un jeune espion nippon aux pouvoirs psychiques débarqué sur le continent. Veuf désemparé, il est enrôlé au sein d'une organisation secrète où collaborent un descendant d'une famille de samouraï, rompu aux arts de la guerre de l'occident et diplômé des académies militaires américaines, une jeune fille de sang noble à la recherche de son frère disparu et un silencieux fils d'une famille modeste à l'oeil de lynx. Tous ces personnages se mêlent dans ce qui sera sans nul doute un drame fait de trahison et où chacun d'eux remettra en cause ce qu'il estimait alors pour acquis.

Mais par delà l'histoire, c'est bel et bien l'atmosphère qui pourrait captiver l'attention du spectateur. Celle-ci sera distillée par un design et une bande son.

Pour ce qui est du design, on a fait appel au mangaka de Samurai Deeper Kyo, Akimine KAMIJYO (上条明峰). Assistante de Rumihiko TAKAHASHI (高橋留美子) durant deux mois, elle travailla également pour Haruko KASHIWAGI (柏木ハルコ) avant de débuter son propre manga dans les pages du Shônen Magazine (少年マガジン). Dernièrement, elle s'est attelée à CODE:BREAKER, sa nouvelle oeuvre dans les pages du magazine.

Reprenant son trait pour les personnages, on trouve le chara-designer Keigo SASAKI (佐々木啓悟). Issu de l'école IG, cet animateur talentueux a oeuvré sur bien des productions passant à l'animation clé en 2004 et ayant depuis travaillé sur des projets tels que Gurren Lagann ou Sky Crawlers. Le designer Shinobu TSUNEKI (常木志伸) s'occupera pour sa part de reproduire les différents véhicules tels que la Buick 1930, dont la marque était présente officiellement à Shanghai depuis 1929 - bien que principalement destinée aux riches occidentaux de la ville. Shinobu TSUNEKI avait notamment été en charge de la dernière partie de Solid State Society au sein du studio Takuranke (たくらんけ).

Passons maintenant aux décors. On trouve Kazushige KANEHIRA (金平和茂) pour les travaux préparatoires. Artisan du studio KUSANAGI, il avait travaillé sur Blood+, Venus Versus Virus et dernièrement FMA Brotherhood. La direction artistique est quant à elle confiée à Yoshio TANIOKA (谷岡善王) qui a naturellement officié sur Persona.

Enfin, on ne saurait oublier la direction de la photographie et le choix des couleurs qui reviennent respectivement à Shinji NASU (那須信司) - également adepte des CGI - et Kazuko NAKAJIMA (中島和子).

Du côté du son, on trouve Minoru YAMADA (山田稔) qui supervise depuis sa société eNa après avoir travaillé sur Blood+ et Persona - bien que l'on créditait plutôt Akiko NOGUCHI (野口亜希子), Emi TAKANASHI (高梨絵美) et Hanae TAKAGI (高木英江)... employés d'eNa. Quant à la musique, c'est Taro HAKASE (葉加瀬太郎) qui la composera. Celui qui avait accompagné Céline DION durant sa tournée en 96 est un violonniste ayant signé chez Avex (エイベックス) qui a commencé à superviser des travaux en 2002 et à qui l'on doit le thème de Final Fantasy XII ainsi que la musique de la série Ginga Tetsudō 999 Gaiden. Amateur de jazz, espérons que ses compositions sauront nous imprégner de l'ambiance du « Paris de l'Orient ».

C'est justement l'occasion de nous pencher un peu plus sur l'Histoire d'une ville en plein essor. Nous pouvons aborder deux thématiques : la ville en elle-même et l'espionnage japonais qui y sévissait à l'époque.

Le Shanghai des années 30 connaît un véritable boom économique et culturel. Comme dans bon nombre de villes chinoises, des concessions étrangères se sont implantées depuis les « traités inégaux » des guerres de l'opium. Le conseil municipal reste toujours à la solde des occidentaux même si les chinois conquièrent quelques sièges supplémentaires durant ces années. Shanghai est aussi et surtout à l'époque une place financière où se multiplient les banques aux bâtiments colossaux et où l'on fait affaire avec les britanniques et les français mais pas seulement puisque les entrepreneurs chinois poussés par les occidentaux amassent une petite fortune.

Les riches familles marchandes qui s'y développent financeront notamment l'ascension de Tchang KAÏ-CHEK qui ne les rançonnera que davantage par la suite en ayant notamment recours au kidnapping. Pour autant, la ville fut le berceau du Parti Communiste qui y organisa les premières grèves ouvrières (20% de la population à l'époque dont près de la moitié vivait du strict minimum)... Grèves qui furent réprimées par le pouvoir chinois via des groupes criminels comme la Bande Verte.

Culturellement, Shanghai connaît des années fastes avec théâtres et cinémas tels que le Palace pour les films chinois et l'Odéon pour les films de la Paramount. Les grandes plumes de la littérature chinoise ont déjà migré dans la célèbre ville depuis la fin des années 20 participant à l'épanouissement culturel derrière l'occidentalisation menée par les concessions. Mais dans l'ombre, les triades ont la main mise sur les plaisirs plus éphémères tels que l'opium et la prostitution.

Si l'on parle d'espionnage, Shanghai est une ville qui revient indéniablement à l'époque avec Pékin ou encore Hong-Kong. A plus large échelle du côté des renseignements, les années 30 marquent les débuts de la machine 91-shiki injiki (九一式印字機) - dont le nom de code pour les services américains était machine Rouge - qui encodait les messages des services de la marine japonaise mais également du ministère des affaires étrangères. Elle cédera sa place à la machine Purple durant la seconde guerre mondiale.

Mais parler de la Chine du début des années 30 c'est inévitablement aborder la Mandchourie qui sera le théâtre d'une vaste supercherie orchestrée par les services secrets nippons sous la tutelle de Kenji DOIHARA (土肥原賢二). Implacable maître espion, il fut à l'origine de l'incident de Mukden le 18 septembre 1931 qui vit le déraillement d'un train et l'invasion de la région - après des années d'une invasion économique via la compagnie des chemins de fer de Mandchourie. L'incident Mukden inspira notamment l'aventure contée par HERGE dans Le Lotus Bleu. La Mandchourie sera par la suite le laboratoire de la tristement célèbre unité 731 de Shirō ISHII (石井四郎).

Au début de l'année 1932, la ville de Shanghai s'embrasera faisant plusieurs dizaines de milliers de victimes. A l'origine de cette guerre, les japonais orchestrèrent différents incidents afin d'exacerber un ressentiment anti-japonais dans la ville, conduisant à la justification d'une réaction militaire nipponne et une démilitarisation et indexation de la région par les forces japonaises avec en prime, un bombardement de la ville. Les services japonais utiliseront par la suite - mais aussi déjà à l'époque - les différentes sociétés secrètes chinoises (les triades) pour mener leurs opérations en toute discrétion.

Il est donc intéressant de voir une série japonaise se placer à cette époque et plus précisément en Chine. C'est une page de l'Histoire japonaise qui n'est glorieuse que pour les groupes militaristes nippons rêvant d'un retour de l'expansionnisme. Ainsi, on peut se demander si la série ne souffrira pas d'une certaine amnésie sélective préférant choisir un décors dépouillé d'une quelconque réalité historique. Hélas, on ne peut que craindre qu'une énième lecture japonaise des événements qui embrasèrent l'Asie et dont les blessures profondes hantent encore aujourd'hui les relations entre la Chine et le Japon.

Tandis que So-Ra-No-Wo-To débutera dans la nuit du 4 au 5 janvier prochain, il faudra attendre le printemps pour que les spectateurs de TV Tokyo ne découvre Senkou no Night Raid mais une courte bande annonce nous propose d'ores et déjà les premières images.

Teaser

Equipe du projet :

Réalisation : Jun MATSUMOTO (松本淳)
Design original : Akimine KAMIJYO (上条明峰)
Chara-design : Keigo SASAKI (佐々木啓悟)
Scénario : Shinsuke ONISHI (大西信介)
Musique : Taro HAKASE (葉加瀬太郎)
Son : Minoru YAMADA (山田稔)
Direction artistique : Yoshio TANIOKA (谷岡善王)
Art setting : Kazushige KANEHIRA (金平和茂)
Mecha & Prop Design : Shinobu TSUNEKI (常木志伸)
Direction de la photographie : Shinji NASU (那須信司)
Assistant à la réalisation : Naomichi YAMATO (ヤマトナオミチ)
Couleurs : Kazuko NAKAJIMA (中島和子)
Création originale et production de l'animation : A-1 Pictures


Site officiel


Source Mata-Web


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