UNDERWORLD 3 : LE SOULEVEMENT DU TRAILERRéalisé par
Patrick Tatopoulos (connu pour son travail en tant que directeur artistique sur des films comme
Dark City ou
I, Robot et pour avoir créé les créatures de films comme
Independence Day ou
Pitch Black), qui prend ainsi la succession de
Len Wiseman, le troisième volet de la saga
Underworld ne verra pas comme chacun sait la délicieuse
Kate Beckinsale revenir chausser ses canines pointues. Ce qui posa un légitime probléme aux fans de la belle, qui constituait quand même l'un des intérêts majeurs de cette série. Fort heureusement remplacée au pied levé par
Rhona Mitra, tout aussi charmante, nous n'attendions alors plus qu'une bande-annonce pour voir un peu à quoi cette préquelle allait ressembler.
Et la voici, enfin ! Plutôt réussie, elle rassure un peu sur les capacités de Tatopoulos à réaliser ce
Underworld 3 : le soulèvement des lycans, après avoir travaillé sur les deux premiers en créant leurs monstres, et nous montre quelques petites choses des plus excitantes. Comme le discours de
Lucian, déjà bien galvanisant, ou bien ce plan d'une légion de loup-garous fondant à travers plaine à toute vitesse. Une belle scène en perspective pour une préquelle que nous n'attendions pas spécialement (tout ça s'annonçait vraiment comme pouvant finir en direct-to-DVD) mais qui, d'un coup, en devient une sortie à surveiller !
Le film reviendra ainsi sur l'époque où les loup-garous, aussi connus sous le nom de lycans, sont toujours asservis aux vampires, une caste aristocratique se faisant appeler les
Death Dealers. Mais dans ces temps sombres du Moyen-Age, un loup-garou vindicatif du nom de Lucian fait son apparition, appelant tous ses frères et soeurs à se réunir et se révolter contre leurs maîtres, en particulier
Viktor qui fut le premier à les mettre en esclavage. Rejoint dans la lutte par
Sonja, son amour et pourtant vampire, Lucian s'apprête à lancer le combat pour la liberté des lycans...
Underworld 3 : le soulèvement des lycans sortira sur les écrans français le
18 février 2009.
Bande-Annonce
THE CHILDREN : LES IMAGES D'HORRIBLES VACANCESNous vous en avions parlé il y a de cela quelques semaines et les revoici, ces maudits garnements et leurs jeux mortels, avec nombre de preuves accablantes de leur vilenie. Le film de
Tom Shankland vient ainsi de nous livrer plusieurs petites choses à l'orée de ses premières projections dont, pour commencer, la bande-annonce définitive de ce
The Children qui nous apprendra que, quand la fessée ne suffit plus, des mesures plus draconiennes se doivent d'être prises. Espérons en tout cas que ce se sera la leçon que tireront les adultes tant ils vont être ici malmenés, à en croire ce trailer, ou bien qu'ils auront un voisin volontaire et équipé de l'attirail complet pour la chasse au grizzli. La grande question étant bien sûr, en accord avec le titre du film de
Narciso Ibanez Serrador au sujet très similaire, "
quién puede matar a un niño ?" ("
qui peut tuer un enfant ?" dans la langue de
Molière). Et si nous n'avons toujours pas de réponse, retrouvez dans ce qui suit un début de motivation !
BANDE-ANNONCE
En plus de cette bande-annonce, une affiche anglaise vient de faire son apparition, dans un format dit "
quad", que vous pouvez admirer ci-dessous. Plutôt réussie dans le genre "
creepy", elle cumule à l'imagerie inquiétante des enfants tueurs celle des poupées, autre univers diablement effrayant, et tendrait ainsi à ré-affirmer la teneur horrifique et même fantastique du film, le comportement des gamins se modifiant apparemment sous l'effet d'une sorte de virus.
Rappelons que l'histoire est ainsi celle de deux familles qui, durant les vacances de Noël, se réunissent dans une maison à la campagne pour célèbrer les fêtes de fin d'année. Les moments de joie vont pourtant virer très vite au cauchemar après que l'un des leurs meurt, tombant mystérieusement d'une falaise, et que des silouhettes menaçantes d'enfants émergent des bois. Bientôt, se sont leurs propres enfants qui se mettent à souffrir d'un mal étrange, leur comportement changeant progressivement jusqu'à ce qu'ils commencent à les attaquer avec fureur...
Parce qu'il n'est jamais trop tard pour se rattraper, vous retrouverez page suivante les trois teasers déjà parus sur la toile et qui nous avaient alors échappé. Si cela était aussi votre cas, nous ne saurions que trop vous conseiller d'y jeter un oeil car, dans un style bien plus épuré que la nouvelle bande-annonce, ceux-ci n'en instaurent pas moins une ambiance bien pesante, propre à vous donner la chair de poule avec ces voix d'une insouciance enfantine toute psychotique. Et puis, encore à la suite, ce sera avec la galerie photos que vous aurez rendez-vous, mise à jour avec nombre de nouveaux clichés glaçants venant d'apparaître sur le site officiel de The Children !
Nous finirons juste en rappelant que le film ne possède pour l'instant aucune date de sortie, que ce soit dans son
Angleterre d'origine ou bien dans quelque pays que ce soit. Gageons néanmoins que la situation devrait se débloquer dans les semaines à venir, The Children connaissant dès le mois de novembre les honneurs d'une première projection aux professionnels, lors du
Marché du Film Américain.
Teaser 1
Teaser 2
Teaser 3
Voir les photos
LADY BLOOD : LES POSTERS QUE VOUS NE VERREZ PASActuellement en pleine promotion au
Marché du Film Américain pour vendre leur long-métrage, l'équipe de
Lady Blood a sorti deux nouvelles affiches qui, il faut l'avouer, nous mettent diablement l'eau à la bouche. Des posters que nous ne verrez très certainement jamais, en tout cas sous cette forme, dans les couloirs du métro ou sur les abris de bus tant ils cèdent à un gore bien craspec qui fait plaisir à voir dans le cinéma français. Et nous sommes d'ailleurs en plein dedans, ce film ayant la lourde responsabilité d'être la suite du premier film gore français officiel,
Baby Blood. Une bonne petite péloche cradingue à souhait, réalisée en 1989 par
Alain Robak et dont l'héritage revient aujourd'hui à
Jean-Marc Vincent d'être perpétué.
Encore peu connu puisqu'il s'agit de son premier long-métrage, Jean-Marc Vincent s'était néanmoins fait remarquer avec entre autres son plutôt bien fichu court-métrage
Wolfpack, que certains ont pu voir tard le soir sur des chaînes comme
13ème Rue. Assez semblable au
Dog Soldiers de
Neil Marshall, nous y retrouvions l'énorme
Thierry Frémont en soldat de l'
ONU paumé dans la
Croatie de 1993 et aux prises avec des loup-garous cherchant à récupérer un de leurs morts. Une carte de visite plus qu'engageante pour son passage au grand format !
D'autant que les premières images laissent voir un film qui se permettra d'aller très loin dans les excès sanglants (en espérant qu'il ne soit pas coupé pour la sortie salle, auquel cas le festin se fera en DVD), bien sûr avec les affiches ci-présentes mais aussi avec la nouvelle bande-annonce, que vous retrouverez en bas de page. Un point primordial tant l'original se montrait varié dans le genre, cumulant les mises à mort diverses et réjouissantes grâce à la réalisation de Robak et aux maquillages de
Benoît Lestang, récemment disparu et dont le talent nous manquera décidément beaucoup.
Enfin, que cela ne nous empêche pas de profiter de nos retrouvailles avec la charmante
Emmanuelle Escourrou qui retrouve elle son personnage de
Yanka et a même participé, pour l'occasion, à l'écriture du scénario. Et elle sera joliment entourée par de vraies bonnes gueules de cinéma, des "
tronches" en les personnes de
Philippe Nahon,
Serge Riaboukine et
Richard Sammel. Mais aussi des victimes toutes désignées pour la créature enfantée par Yanka après qu'elle l'ait "
possédé", celle-ci ayant fait preuve dans Baby Blood d'une tendance très nette à s'en prendre au membres de la gent masculine, le film de Alain Robak distillant une tension érotique poisseuse sur toute sa longueur. Il comptait d'ailleurs parmi ses victimes des seconds rôles déjà plus ou moins connus, ou qui allaient le devenir, avec
Alain Chabat et
Jean-Yves Lafesse. Des seconds rôles savoureux qui devraient trouver un écho dans cette suite avec la participation de personnalités comme
Bruno Solo ou bien encore le réalisateur
Xavier Gens, dans le rôle de "
l'homme tabassé". Tout un programme !
Mais au fait dans tout ça, et l'histoire ? Celle-ci nous fera ainsi retrouver Yanka qui, 15 ans après avoir accouché d'un monstre sanguinaire, a refait sa vie. Mariée à
Paul, le médecin psychiatre qui l'a guérie de ses névroses, elle est l'heureuse maman d'une charmante petite fille,
Carla, et est devenue fonctionnaire de police au
SRPJ. Mais une série de meurtres inexplicables va la confronter à nouveau à son passé sanglant. Des corps mutilés, liquéfiés, méconnaissables sont retrouvés aux quatre coins de la ville, le plus inquiétant étant que tous semblent de plus en plus reliés à Yanka, qui se met en plus à entendre une voix dans sa tête. Une chose est sûre, personne ne peut rien pour arrêter cette menace. Car s'il est revenu et la cherche, c'est qu'il a décidé de se reproduire...
Lady Blood devrait venir répandre son jus de raisin sur nos écrans au mois de janvier prochain, mais cette date reste encore à confirmer.
Bande-annonce
MY BLOODY VALENTINE 3D : LE TRAILER QUI CREUSELa campagne de promotion autour du remake en relief du slasher de
George Mihalka continue de plus belle et, après une affiche mettant en avant les vertus immersives de cette nouvelle version en trois dimensions, c'est aujourd'hui au tour de la première bande-annonce de s'y coller ! Celle-ci va ainsi, en plus de bien sûr nous présenter l'histoire et son boogeyman échappé des mines, nous donner un avant-goût de ce à quoi nous pouvons nous attendre une fois devant le grand écran, nos lunettes chaussées sur le nez. Et comme pour l'affiche, cela se fait avec une sorte de sensationnalisme, de goût pour le spectaculaire qui ne rentre pas exactement dans le cadre d'un film d'horreur. Il n'y a d'ailleurs qu'à voir la grosse explosion finale pour s'en convaincre.
BANDE-ANNONCE
Si nous n'attendions donc pas spécialement grand chose de ce
My Bloody Valentine 3D, la faute à la présence aux commandes du très moyen
Patrick Lussier, nous pourrions désormais craindre aussi que son argument de projection en relief ne soit utilisé sans plus d'intelligence que dans une attraction de fête foraine. Ce qui pourrait toujours réserver une petite péloche bien sympa, au mieux, mais ne lui permettrait en aucune manière d'être ressentie comme une exploration réelle des possibilités d'une telle technique dans un cadre horrifique.
Pour rappel, dans le film original de 1981, la petite ville minière de
Valentine Bluffs était secouée par un terrible drame : une poche de gaz avait explosé dans une des galeries, tuant tous les mineurs qui étaient à l'intérieur.
Harry Warden, le seul à en avoir réchappé, tua alors ceux qui étaient chargés de la surveillance et qui étaient, à la place, partis faire la fête à l'occasion de la
Saint-Valentin. Avant de disparaître, le meurtrier ordonna aux villageois de ne plus JAMAIS célèbrer cette fête sous peine de devoir affronter son courroux...
20 ans plus tard. De jeunes gens veulent réorganiser cette célébration mais lorsqu'un coeur ensanglanté est livré à la police, en guise d'avertissement, tout est annulé. Mais le jeune est têtu et parfois même un peu idiot puisque l'interdiction est à peine donnée que, déjà, décision est prise de fêter malgré tout la Saint-Valentin... dans la mine où a eu lieu le drame, 20 ans plus tôt... et le massacre de recommencer de plus belle, Harry Warden semblant être revenu pour faire respecter sa parole...
My bloody Valentine 3D, dans lequel nous retrouverons en têtes d'affiche
Jaime King et
Kerr Smith, ne possède pour l'instant pas de date de sortie pour la
France. Espérons seulement qu'il n'aura pas droit chez nous à une sortie en direct-to-DVD, ce qui nous empêcherait de le découvrir sous ses atours les plus attrayants et qui seront aussi très certainement ses qualités les plus évidentes, la 3D avec une paire de lunettes dans son salon n'ayant rien à voir avec celle en salles.