Le Japon veut censurer le manga

Oui j'en avais vaguement entendu parler. A voir, déjà ce qui est censuré (car des fois y a des trucs tout à fait stupides à censurer) et aussi si ça servira vraiment à quelque chose car plus un truc est interdit et plus les gens ont envie d'aller voir Rolling Eyes

Mais bon, l'idée de départ peut se défendre sur certaines images (genre le jeu vidéo virtuel où tu peux faire l'amour non mais sérieux c'est n'importe quoi Shocked

ou de la pédophilie, viol etc....)

D'après Animeland, la loi entrerait en vigueur dans quelques mois.

On verra bien de toute façon.

Loi de protection de la jeunesse au Japon : première victime

Japon - les premiers titres interdits

Adala-News a écrit:

Nouvelle proposition de censure du Manga et des animes par Tokyo

Le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara vient de soumettre une nouvelle proposition pour censurer de manière plus significative les Manga et Animes, sur le motif de la violence et du sexisme !

Le Japon veut censurer le manga Ishihara-censure-manga-et-anime

De plus, le gouverneur joue un argument de taille pour avoir l’appui des associations féministes et de protection de l’enfance, puisqu’il ajoute que des séries violent impunément les droits humains des femmes et enfants.

Le Japon veut censurer le manga Manga-ban-manga

L’un des derniers documents officiels diffusés par Tokyo :

Citation :: [...]

Beaucoup d’oeuvres sont fondées sur des stéréotypes mettant souvent en scène une violence sexuelle envers les femmes ou enfants, créant ainsi un obstacle supplémentaire à l’égalité des sexes.

Selon les enquêtes du cabinet, 80% des tokyoites pensent maintenant qu’il y a un problème avec la représentation sexuelle et la violence à la télévision et sur internet.

La liberté d’expression doit être respectée, mais il est également nécessaire de bien respecter les droits humains du peuple afin de contrôler la diffusion dans les média public du sexe et de la violence.

Tokyo a récemment révisé son ordonnance pour le développement sain des jeunes, et a également établi les directives afin de permettre ce développement par des restrictions sur leur environnement Internet et l’éradication de la pornographie juvénile.

[...]

Notre orientation stratégique :

Il est nécessaire d’exiger des média leur engagement pour censurer volontairement les représentations sexuelles et de violence lors de programme public.

Tokyo doit s’assurer que les éditeurs et les annonceurs ne favorisent pas la discrimination sexuelle.

Tous les médias doivent respecter soigneusement les restrictions morales [sur leurs publications].

Il semblerait finalement que Tokyo ait réussi à réunir les exigences de la Droite (partie politique) sur le motif du Maintien de la moralité publique et de la Gauche sur le plan féministe et des Droits de l’homme.

Adala-News a écrit:: Boys Love & Comics Lady, mauvais pour le développement des jeunes au Japon

C’est par le biais de la Comission pour le développement des Jeunes et de la santé (au Japon) que nous apprenons que les manga mettant en avant des femmes indépendantes/autoritaires (Comics Lady) et le Boys Love (Yaoi, Shonen ai) sont mauvais pour le développement des jeunes japonais !

Les autorités japonaises sont maintenant habilités à censurer toutes littératures (au Japon, le manga fait parti de la littérature) nuisibles à ce sujet. Les titres censurés seront prochainement révélés.

*Le Comité s’intéresse uniquement aux livres (manga, romans) Boys Love et Comics Lady (oeuvres mettant en avant des femmes indépendantes/autoritaires) qui visent le « tout public ». Il n’est pas questions des oeuvres classées dans le genre Hentai (qui eux ne connaîtront pas de censure vu qu’il s’adresse aux adultes).

•Le boys love s’adresse principalement aux adolescentes. Il met en scène des histoires sentimentales ou sexuelles entre deux hommes.
Le principal reproche est qu’il crée une dérive auprès des jeunes filles qui s’intéressent de moins en moins aux relations hétéros dans leur vie sentimentale. De plus, les hommes ont tendances a rejeté les filles fan de yaoi justifiant que leur esprit est tordu pour s’intéresser à ce genre de littérature.

•Le comic lady s’adresse principalement aux jeunes hommes (16~21 ans). Il met en scène des personnages principaux féminins qui sont de caractères très autoritaires ou indépendantes.
Le principal reproche est qu’il véhicule une image de la femme comme « nymphomane » ou sadique (professionnellement/socialement parlant).

Un membre du comité de la Préfecture de Miyazaki s’est même exprimé sur ce sujet :

« Dans ces livres, il y a beaucoup de contenu violent, cruel ou à connotation sexuelle. »

« En particulier, beaucoup de scènes de femmes entreprenantes devant les hommes (d’ordre souvent sexuel mais également de pouvoir pour réduire l’homme à simple esclave professionnel.), et nous pensons que cela peut véhiculer des préjugés aux jeunes hommes sur les intentions des femmes. »

« Si vous continuez à nourrir ces représentations de femmes indépendantes (sexuellement, professionnellement et socialement), bientôt les choses se développeront dans une direction homosexuelle et qui rendra le développement naturel (hétéro) bien plus difficile. »

« Bien sûr, ce n’est pas toujours le cas, mais nous pensons que cette pensée peut s’imprimer dans l’inconscient de l’homme et croire qu’il sera incapable de prendre lui-même des initiatives, voir même, être mal à l’aise de travailler avec des femmes. Et cela le tournera peu à peu vers l’homosexualité (comme c’est le cas avec l’augmentation de lesbiennes au Japon). »

« Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il est dangereux pour nos jeunes d’être au contact de ce genre de livres inappropriés pour leur âge. »

Adala-News a écrit:: L’anime Yosuga no Sora socialement acceptable ?

C’est par le biais du 623eme Conseil de la ville de Tokyo pour le Développement de la Santé des Jeunes que nous apprenons que l’anime Yosuga no Sora ne sera pas censuré, au Japon !

Yosuga no Sora est une série animée de 12 épisodes réalisés par le studio Feel et diffusée à la télévision japonaise dès Octobre 2010.

Synopsis :

A la mort de leurs parents, les jumeaux Sora et Haruka Kasugano retournent vivre dans leur maison de campagne avec leur grand-père.

Sora et Haruka sont les nouveaux élèves du Lycée et le jeune frère attire rapidement le regard des filles.

Cependant, Sora est secrètement amoureuse de son frère depuis leur tendre enfance où ce dernier l’avait embrassé.

Adapté d’un jeu pour adulte édité par Sphere, l’anime Yosuga no Sora avait crée la polémique lors de sa diffusion par rapport à son thème sur l’inceste. La question de censurer cette oeuvre était au coeur des décisions de la *BPO.

Bien que le Responsable des Affaires de la Jeunesse soit outré par la présence de l’inceste dans la série, les recherches ont conclu que Yosuga no Sora ne violait pas l’ordonnance réglementée du Manga et de l’Animation du gouvernement de Tokyo.

Les raisons ? La description de l’inceste n’y est pas indécente et l’anime ne présente pas l’inceste comme une chose socialement acceptable.

L’anime reste donc autorisé à la vente.

*The Broadcasting Ethics and Program Improvement Organization, soit Le Comité d’éthique de la radiodiffusion et amélioration des programmes, est une organisation à but non lucratif et non gouvernementale dont la mission est d’établir des normes élevés d’éthique au sein de l’industrie du divertissement télévisé.

Staff Animation :

Auteur : Sphere (visual novel)
Studio : Feel
Réalisateur : Takeo Takahashi (Spice and Wolf TVs, Rozen Maiden TV)
Scénariste : Naruhisa Arakawa (Dakara Boku wa H ga Dekinai, Upotte, Papa no Iu Koto o Kikinasai!)
Character Design Original : Hiro Suzuhira (Soul Link, Shuffle!, Akikan) & Takashi Hashimoto (visual novel)
Character Design : Kanetoshi Kamimoto (Burst Angel, Taishou Yakyuu Musume)
Directeur Artistique : Toshihiro Kohama (Level E, Spice and Wolf TVs, ef : a tale of melodies)
Musiques : Bruno Wen-Li & Manabu Miwa (Nyan Koi!)

Adala-News a écrit:: Le manga To Love-Ru Trouble Darkness évite la censure

C’est par le biais du gouvernement de Tokyo que nous apprenons que le manga To Love-Ru Trouble Darkness de Saki Hasemi (scénariste) & Kentaro Yabuki (dessinateur) a évité la censure !

Depuis le 9 Avril 2012, le Conseil pour le Développement de la Santé des Jeunes examine les représentations de nudités incluses dans l’oeuvre afin de décider si elles violent l’ordonnance du gouvernement de Tokyo.

Le conseil a reçu une plainte par téléphone d’une mère de famille qui a trouvé dans la chambre de son fils pendant son ménage, le manga To Love-Ru -Trouble- Darkness. Après avoir jeté un coup d’oeil au livre, elle a découvert une nudité explicite de la gente féminine allant même jusqu’à montrer le bas du corps.

Suite à cette plainte, le Conseil a confirmé que le manga incluait les scènes exhaustives mentionnées par la plaignante. Cependant, le Conseil a déterminé que l’oeuvre ne violait pas l’ordonnance de Tokyo et ne serait donc pas censuré.

L’ordonnance cible spécifiquement (2D) du contenu qui « glorifie incorrectement ou promeut une activité sexuelle illégale » , définit par Tokyo, toutes oeuvres mettant en scène des femmes violées ou de l’inceste.

Il est largement prévu que l’activité sexuelle des mineurs (à savoir quoi que ce soit impliquant des écolières) est destinée à faire partie de l’interdiction, en temps voulu.

La portée réelle de la loi exclut les romans (sinon Ishihara serait obligé d’interdire la vente de ses romans, qui disposent d’histoires sordides de viols sur mineurs) et du matériel photographique.

(La pornographie n’est pas visée par la loi)

Le manga To Love-Ru Darkness de HASEMI Saki (scénariste) et YABUKI Kentaro (dessinateur) a débuté en 2010 dans le magazine Jump SQ et dénombre actuellement 4 tomes reliés, au Japon.

Une adaptation en anime (OAD + série TV) est prévue pour cet année 2012.

Le manga Pochi to Goshujin-sama censuré au Japon

Animeland.com a écrit:: Le film Doraemon censuré par Asahi TV
La chaîne TV censure Doraemon : Nobita no Himitsu Dôgu Museum et soulève les rires des internautes.

La chaîne Asahi censure une scène du film Doraemon : Nobita no Himitsu Dôgu Museum. Dans cette scène, le personnage de Shizuka été confrontée à l’"hyper vaacum" et se retrouvait déshabillée. La chaîne a habilement censuré la scène avec un jet de lumière.

Cette censure a évidemment soulevé le ricanement des internautes, qui savent que le personnage de Shizuka est souvent nue dans des scènes où elle prend son bain.
C’est cette même scène qui a servi d’argument pour le projet de loi Tokyo’s Youth Healthy Development Ordinance, qui vise à protéger les jeunes Japonais n’ayant pas la majorité de scènes jugées choquantes. Cependant, le Tokyo’s Office for Youth a proclamé que ces scènes resteraient inchangées.

Animeland.com a écrit:: Pédopornographe, le manga ?

Par la voix de Madame Maud de Boer-Buquicchio, l'ONU a appelé les pays d'Asie de l'Est à interdire certains contenus dans des dessins animés et bandes-dessinées.

« Lorsqu'on en arrive précisément à du contenu pédopornographique extrême, les manga devraient être interdits » a déclaré Boer-Buquicchio, estimant qu'il fallait "trouver un juste équilibre".

Le contenu du manga a toujours suscité la controverse. Trop violent, stupide ou parfois de mauvais goût selon les observateurs peu habitués, le manga reste inévitablement lié à l'appareil législatif de l'archipel. Pourtant, les manga n'ont pas intégré la réforme concernant la détention de vidéos ou photos d'enfants maltraités. En effet, le contrôle de la production apparaissait comme une violation de la liberté d'expression.

"Le marché manga est très lucratif, rappelle Maud de Boer Buquicchio, mais cette mode ( la présence de la pédopornographie ndlr) semble être répandue et acceptée. C'est inquiétant".

Au cœur du débat, vous l'aurez compris, les codes graphiques du manga, avec l’ambiguïté de ces visages juvéniles. Mais, comme le rappelle Shihoko Fujiwara, directrice de Lighthouse, une association contre la pédopornographie, la manière de définir le sujet est très révélatrice : "quelque soit le niveau de nudité, tant que l'enfant ne dévoile pas son sexe ou une partie intime, il ne s'agit pas de pédopornographie. J'ai le sentiment que la marchandisation du sexe chez les jeunes est une tendance qui est malheureusement propre au Japon...".

» Japon : l'auteur du manga "Gen d'Hiroshima" est mort